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Le blog d'Abso
15 février 2016

Critique Harley Quinn Tome 1

                                                                                          Harley_Quinn_tome_1_-_completement_marteau__

A l’occasion de la sortie du deuxième Tome d’Harley Quinn  par Jimmy Palmiotti et Amanda Conner, retour sur le premier volume de cette série.

Sortie le 3 juillet 2015 au prix de 19€ chez URBAN Comics ce premier tome à la couverture fortement reconnaissable et attirante contient Harley Quinn #0 + #1-8 + Secret Origins #4.

Avant toute chose revenons sur le personnage d’Harley Quinn qui a la particularité de ne pas avoir débuté dans les comics mais à la télévision dans le dessin animé Batman de 1992 par Paul DINI et Bruce TIMM. Le Docteur Harleen Quinzel était une psychiatre à l’asile d’Arkham avant de rencontrer le Joker et d’en tomber follement amoureuse, elle finira par l’aider à s’échapper et perdra sa licence de médecine. Elle aide ensuite le Joker dans la plupart de ses méfaits à Gotham City.

On commence ici par retrouver la charmante Harley Quinn seule, en pleine déprime qui discute avec un écureuil empaillé, elle voudrait du fond du cœur qu’un auteur écrive sa BD mais ne sait pas lequel ou plutôt lesquels auraient assez de talent pour pouvoir écrire son histoire. Vous l’avez compris c’est une BD qui va s’amuser à abattre le 4ème mur très régulièrement et avec beaucoup de d’humour.

Le tome 0 est donc constitué de planches scénarisées par notre couple vedette Jimmy Palmiotti et Amanda Conner mais illustrées par tout un tas de dessinateur rendant hommage un à un à notre anti-héros préféré de la distinguée Concurrence. On citera notamment Jim Lee Dave Johnson ou encore Tradd Moore et douze autres dessinant chacun dans leur style. Et pour finir Chad Hardin pour qui Harley va avoir un coup de foudre, et va se demander s’il pourra tenir un rythme mensuel.

Une fois son dessinateur choisi, l’histoire peut commencer, Harley va se retrouver en possession d’un immeuble à New York légué par un donateur anonyme de l’asile d’Arkham.

Les huit histoires se déroulent ensuite sans qu’on s’ennuie une seconde, l’univers très coloré de Chad Hardin sert très bien le personnage et son côté loufoque, dans ces huit premiers tome Harley doit faire face à des chasseurs de primes qui veulent sa peau en échange d’une récompense. Elle va devoir, avec l’aide de ses nouveaux amis et de Poison IVY se défaire de tous ces détraqueurs en retrouvant l’identité de celui (ou celle) qui a lancé un contrat sur sa tête.

Des blagues hilarantes et complètement inattendues vous attendent à chaque page, avec de nombreuses références à DC Comics et ses auteurs, mais aussi ses personnages. A chaque fois qu’on pense avoir atteint le maximum de ce que pourraient s’autoriser des auteurs on se rend compte qu’on en était encore très loin. L’histoire principale trouve aussi un dénouement inattendu qui donne au lecteur le sentiment d’avoir entre les mains une vraie bonne BD.  

C’est donc un comics très drôle avec un humour potache qui peut plaire ou non et qui nous dépeint un personnage d’Harley vue comme un anti héros et non plus comme une méchante.

Les deux scénaristes ainsi que le dessinateur ont donc très bien réussis leur début, reste maintenant à voir s’ils feront aussi bien sur le tome 2. Réponse très bientôt.

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